Elie Chouraqui

Réalisateur français

11 films répertoriés

Naissance 00/00/1953

 
 

BIOGRAPHIE

Au départ, volleyeur de haut niveau, Elie Chouraqui est embauché à la rédaction du quotidien France Soir où il rédige des articles sportifs. Très vite, il abandonne son poste pour se consacrer à sa passion, le cinéma. Il commence en tant qu'assistant réalisateur de Claude Lelouch, en 1971 avec le film Smic, Smac, Smoc, il occupera ce poste sur plusieurs films: La Gifle de Claude Pinoteau en 1974 ou encore Un éléphant, ça trompe énormément d'Yves Robert en 1976. Entre temps, il participe à l'écriture du scénario du film de Pierre Sisser, Un Jour, la fête (1975). En 1978, il écrit, réalise et produit son premier film Mon premier amour, centré sur la relation entre une mère mourante (Anouk Aimée) et son fils (Richard Berry). Ce film rencontre un véritable succès, sa carrière est lancée. Tout au long de celle-ci, il abordera des thèmes récurrents tels que ses origines juives, l'égalité, les droits de l'homme, la liberté, l'amour et l'espoir. Son deuxième long métrage en 1982 Qu'est-ce qui fait courir David ?, est, selon lui, une "autobiographie imaginaire" (Jean Tulard, Le guide des films, éditions Robert Laffont). Quelques temps après, Hollywood lui ouvre ses portes avec Man on fire, un thriller où un ancien agent de la CIA, John Creasy (Scott Glenn), est engagé pour protéger la fille d'une riche famille américaine. Le réalisateur affectionnant les drames et les histoires d'amour impossibles réalise ainsi Miss Missouri avec Richard Anconina en 1990, il passe ensuite à la comédie (Les Marmottes, en 1993), puis au drame avec Les Menteurs en 1995. En 2000, il monte, avec l'aide de Pascal Obispo, la comédie musicale, " les dix commandements " qui s'avère être un triomphe. Plus tard, revenant au cinéma, il réalise Harrison's Flowers (2001), inspiré de l'histoire vraie du reporter Harrison Lloyd (David Strathairn), envoyé en Yougoslavie pour "couvrir les débuts d'un conflit mineur". En 2004, il fait appel cette fois à Maxime Le Forestier pour une nouvelle comédie musicale qui rencontre un succès moindre : " Spartacus ". Après Moïse, libérateur des hébreux, il s'attaque à Spartacus, libérateur des esclaves. En 2006, il écrit, réalise, produit et joue dans Ô Jérusalem, adapté du best seller écrit en binôme par Dominique Lapierre et Larry Collins, qui soulève le conflit au Moyen-Orient.
JP Box-Office (Depuis Juillet 1998)
Version 9.1.6

24 272 films référencés - 1 003 filmographies - 1 444 membres